Maîtres d’œuvre urbains : Mutabilis et Coop-Roch
L’EPA Saint-Étienne anime, en partenariat avec Saint-Étienne Métropole, l’Anah, la ville de Saint-Étienne, le Département de la Loire, la CAF, ARS, Action Logement et Procivis, l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (ou OPAH-RU) sur les quartiers Chappe-Ferdinand-Eden. Mobilisant de nombreux partenaires, ce dispositif permet d’encourager les propriétaires privés de ces quartiers d’habitat ancien à réaliser des travaux d’amélioration et/ou d’adaptation de leur logement.
Si vous êtes propriétaire d’un logement dans ce périmètre et que vous avez besoin d’y faire des travaux, vous pouvez peut-être bénéficier d’aides financières importantes, mais aussi d’un accompagnement gratuit et personnalisé pour réaliser votre projet.
Retrouvez ci-dessous notre carte interactive qui vous permettra de localiser précisément notre périmètre d’intervention dans les quartiers Chappe-Ferdinand-Eden.
La transformation de l’immeuble construit dans les années 70 pour accueillir la CPAM, la CAF et l’URSSAF permettra d’accueillir :
-des services municipaux et métropolitains (archives, cinémathèque, musée de la résistance, salles d’exposition et Direction police et sécurité civile municipales),
-le siège d’Habitat et Métropole ainsi que des logements destinés aux jeunes.
La place Sainte-Barbe deviendra un des accès du bâtiment. Elle fera également l’objet d’une transformation.
La fin des travaux est prévue pour 2026.
Le jeudi 26 septembre 2024, Dominique Schuffenecker, Secrétaire général de la Préfecture de la Loire, Gaël Perdriau, Maire de Saint-Étienne et Yvan Astier, Directeur général de l’EPA Saint-Étienne inauguraient officiellement le jardin Eden, en présence des partenaires du projet, de nombreux habitants et commerçants du quartier, mais aussi des équipes de l’EPASE et des entreprises mobilisées pour la conception et la réalisation de ce projet.
Depuis l’entrée principale située rue Blanqui, et dès les élégantes grilles passées, le cheminement piéton mène à un espace ouvert composé d’une grande pelouse centrale et d’une placette minérale.
Les deux entrées secondaires situées rue Louis Braille débouchent quant à elles sur une allée largement végétalisée avec en point de mire la fontaine. L’écoulement de celle-ci se déverse sur sa paroi patinée faite d’acier corten pour ensuite former au sol un joli effet miroir d’eau.
Plus loin, un espace plus confidentiel est installé pour inviter à la flânerie, à la détente et au repos. Une grande pergola apporte de l’ombre le long des murs pignons où des plantes grimpantes participent à faire du lieu un véritable îlot de fraicheur, abondamment végétalisé.
Au-delà, un potager partagé associatif de 180 m² offre la possibilité aux habitants de l’hypercentre de cultiver des plantations de fruits et légumes, et favorise ainsi le développement de l’agriculture urbaine et le vivre ensemble.
Enfin, un sanctuaire de biodiversité a été aménagé au fond du jardin. Cette zone inaccessible au public permettra à la faune et à la flore d’évoluer librement dans leur écosystème.
Sur les 2000 m² de ce secteur d’hypercentre autrefois fortement urbanisé, le choix de créer un « poumon vert » s’est imposé comme une évidence. 960 m² d’espaces verts ont été créés (pelouse, arbres, massifs plantés…), dont 720 m² d’espaces désimperméabilisés pour favoriser l’infiltration et la réutilisation des eaux pluviales.
Les murs qui entourent et délimite le jardin ont bénéficié d’une attention particulière. Des treilles ont été posées pour servir de support aux plantes grimpantes. Des nichoirs viennent trouver leur place en hauteur sur ces mêmes murs végétalisés offrant aux oiseaux des cavités pour la nidification.
Des gabions (de l’italien gabbione signifiant « grosse cage ») ont pris place contre certains murs du jardin. Ces grands casiers métalliques remplis de pierres soigneusement appareillées entre elles ont un intérêt majeur en termes de biodiversité : les espaces interstitiels représentent des lieux d’accueil et de vie parfaits pour la faune et la flore sauvage.
Le long des murs des récupérateurs d’eau sont disposés : ils permettent de récupérer l’eau de pluie en provenance des toitures voisines et d’assurer un dispositif d’arrosage optimal, raisonnable et éco-responsable. Ils sont équipés de grilles de végétalisation pour les plantes grimpantes, et créer ainsi un mur végétal esthétique et écologique.
Dans le fond du jardin, des composteurs collectifs sont installés. Outre leur fonction première (production et mise à disposition d’engrais), ils participent activement à une démarche vertueuse ayant pour but de réduire l’empreinte écologique de chacun.
Certains éléments du mythique cinéma Eden, récupérés avant la démolition, ont fait leur come-back au cœur du jardin qui porte désormais son nom. Du bout de la rue Blanqui, vous pouvez apercevoir l’enseigne d’origine. Sous l’un des deux porches d’accès côté rue Louis Braille, vous retrouvez les portes affiches restaurés qui seront réutilisés pour communiquer sur le jardin et les évènements qui pourront s’y tenir.
Des pierres provenant de la démolition du cinéma ont aussi été récupérées. Mises de côté, elles ont été réutilisées comme base des assises du jardin sur lesquels un élégant mobilier bois et métal est venu s’intégrer. Chaise, banc, transat, tabouret… ces mobiliers sont installés dans le jardin pour profiter du soleil, des espaces ombragés et de la nature.
Enfin, comme un clin d’œil au septième art et au spectacle vivant, dont l’âme occupe toujours les lieux, un écran de projection géant a été mis en place pour permettre la diffusion de films.
Pour mener à bien ce projet, l’EPASE a bénéficié d’un financement du Fonds vert au titre de la renaturation des villes et villages.
Dans le quartier Saint-Roch (rue Antoine Durafour), l’EPASE a racheté un local commercial à l’abandon depuis plusieurs années. D’importants travaux de réhabilitation ont permis de redonner vie à cet espace, laissé dans un état de délabrement très avancé après la fermeture d’un magasin de musique.
Au total ce sont 190 000 € qui ont été investis par l’EPASE pour transformer le lieu et permettre à terme l’implantation d’une épicerie sociale.
Un projet collectif porté par l’espace Boris Vian qui à ouvert au début de l’année 2024, afin de venir en aide aux personnes percevant des faibles revenus en leur proposant des produits de qualité.
Le lieu accueille au rez-de-chaussée l’épicerie sur 100 m². L’équipe de bénévoles prévoit de nombreuses animations : ateliers autour de l’alimentation, initiation au bien manger, organisation de repas partagés… pour tisser du lien dans ce quartier en pleine transformation.
Depuis les années 70 le quartier Saint-Roch ne s’était pas transformé et restait dans un mode de fonctionnement urbain inadapté aux usages d’aujourd’hui. Symbole de cette faille spatiotemporelle dans laquelle le quartier était tombé, la place Saint-Roch. Elle a bénéficié d’un relifting total la rendant plus vivante et plus accueillante.
Plus confortable : le centre de la place a totalement été libéré au profit des enfants, parents, commerçants, cyclistes, du marché, des fêtes de quartier… Beaucoup d’obstacles ont été enlevés et un pavage au sol a été imaginé reprenant le motif d’un tissu Jacquard confortant la place dans son rôle central de « cœur de quartier ». Au centre de la place, l’emblématique fontaine rénovée retrouve sa place et sa colonne entourée de jets d’eau.
Plus conviviale : la place accueille désormais 33 arbres au lieu de 10 précédemment. Plusieurs formes de bancs ont été installés en forme de tabourets de salons, tournés les uns vers les autres autour de la végétation pour prendre une pause, papoter, attendre… Au total ce sont 18 bancs qui ont été installés (ils n’étaient que 4 précédemment).
Plus facile d’usage : les trottoirs autour de la place ont été élargis à 5 mètres pour le passage des piétons (notamment les élèves des écoles voisines), et pour permettre l’accueil de terrasses de cafés. Les traversées piétonnes ont été retravaillées pour les rendre plus confortables et plus sécurisées au milieu d’une circulation automobile apaisée. 30 places de stationnement sont conservées aux abords de la place.
Livraison : 2020
Maîtres d’œuvre urbains : Collectif COOP ROCH et EPASE
Architecte : Novae
L’EPASE achète et réhabilite des cellules commerciales vacantes du centre-ville, afin de les remettre aux normes pour qu’elles puissent trouver preneurs. Chaque cellule fait l’objet d’un diagnostic précis pour déterminer les travaux nécessaires. Elle est livrée en plateau brut, avec réseaux et fluides en attente, aux normes PMR, et avec des façades et vitrines refaites à neuf. La commercialisation privilégie les concepts innovants, avec des conditions de prise à bail facilitant le démarrage de l’activité.
Consultez le site de :
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49 Rue de la Montat,
42100 Saint-Etienne