La ville en réseaux

Si les infrastructures constituent le support majeur permettant le fonctionnement de la ville (comme support de mobilités, d’énergies, de marchandises…), les écosystèmes humains permettent, quant à eux, les nécessaires interactions entre institutions, professionnels, associations, habitants…

Dans le quartier de Chateaucreux, l’aménagement s’inscrit dans une continuité, de par l’importance de la gare dans le quartier. Mais il comporte aussi des transformations, pour désenclaver les anciennes friches industrielles et leur donner une nouvelle vie.

Le cheminement piéton lie les ilots et les quartiers entre eux, de Chateaucreux et au centre-ville en transitant par le Crêt de Roch notamment.
Les espaces publics créés par l’EPA imposent une linéarité végétale, douce, en intégrant les altimétries naturelles. Le quartier Chateaucreux est composé d’ilots enrichis de venelles pour inciter les gens à déambuler jusqu’au cœur de la cité.
La nouvelle ligne de tramway permet de lier le centre-ville à « l’Outre Furens » via l’ancienne route royale pour Lyon, aujourd’hui le quartier Chateaucreux. Parallèlement des itinéraires destinés aux modes doux permettent de desservir les quartiers contigus
La gare SNCF de Châteaucreux est un important nœud ferroviaire du réseau français, desservie par de nombreux trains régionaux et nationaux.
Une gare routière (bus longue distance, lignes de transports régionaux, réseau de transports en commun stéphanois, agence velivert) complète le dispositif intermodal.

Châteaucreux est un quartier d’affaires dynamique. Il est devenu un véritable lieu d’échanges, pour créer un écosystème favorable à la croissance

Poursuivre les connections inter-quartiers

L’EPASE agit pour redessiner des quartiers et restructurer les espaces.

Tandis que l’histoire urbaine de la ville a réorienté le centre-ville sur un axe nord-sud, l’EPASE a réalisé un urbanisme « de quartier », ciblant son action sur des secteurs de ville qui, par l’histoire et le temps, ont été fragilisés. Il convient de relier ces polarités entre elles pour leur permettre un dialogue et une ouverture constante sur le territoire.

Fabriquer un urbanisme apaisé

La ville en réseau à l’heure des contraintes environnementales, sociales et économiques se doit d’investir la petite échelle.

C’est-à-dire réduire les distances pour favoriser l’émergence d’espaces partagés, renforcer les liens entre les habitants.es et finalement apaiser nos quotidiens : un ensemble de mesures et d’équipements qui pacifie les flux et usages antagonistes au sein d’un même espace et donne aux utilisateurs un sentiment de calme et de sécurité.

Transmettre et laisser l'histoire se poursuivre

L’EPASE a construit une méthodologie basée sur la mise en place d’écosystèmes prenant leurs sources sur l’existant.

A l’image de la Manufacture où les actions coordonnées de l’EPASE et de la collectivité ont permis de poser les bases sur lesquelles le projet Cité 2025 va pouvoir mettre en usage le quartier créatif. A l’échelle de la ville, il s’agit de pérenniser les dynamiques et les mises en réseau d’acteurs qui permettent au projet urbain de prendre vie pour que les habitants et usagers se l’approprient.